Après moult tergiversations, nous avons finalement jeté notre dévolu sur l'Italie pour notre voyage "prénatal", soit notre dernier voyage improvisé en tête et insouciants avant le grand chambardement!... Mais attention pas n'importe quelle Italie! L'Italie du sud, l'Italie des Pouilles qu'on nous a vantée comme sauvage et préservée des flux touristiques de masse. Juste ce qu'il nous faut!


La roche très tendre dans laquelle sont creusées les maisons, le tuf, leur donne cette couleur blanche/crème, caractéristique.
Nous découvrons le folklore local et notamment ces petits objets en forme de coq, emblème de la ville, qui est en fait un sifflet, jouet fétiche des enfants et porte-bonheur/talisman pour les adultes.

Puis toujours plus au sud, la petite ville balnéaire de Pescoluse appelée par les locaux les "Maldives del Salento". Nous comprenons vite pourquoi... Une immense plage de sable fin et d'eau turquoise et pas un chat à l'horizon (ou si peu), le pied!
Plus nous descendons vers la pointe sud du talon de la botte moins nous croisons de gens sur notre route. Nous traversons des paysages typiquement méditerranéen composés du bleu de la mer, d'un peu de verdure, de pierres blanches et de terre ocre.
Un petit potager inespéré surplombant la mer...
Les éternelles façades blanches aux volets bleus...

Nous nous perdons donc une fois plus (littéralement) dans un dédale de ruelles qui abritent à chaque tournant de nouveaux trésors.

La basilique de Santa Croce dont la façade déborde de monstres, gargouilles et chérubins en tous genres. L'intérieur se révèle aussi exubérant!
Nous croisons au détour d'une ruelle une fanfare fort sympathique qui nous raccompagnera jusqu'à chez nous.
Le soleil couchant sur les façades blanches de la ville lui donne des reflets ocres/orangés magiques!
Nous laissons Lecce derrière nous pour nous enfoncer un peu plus dans les terres. Sur notre chemin nous rencontrons la ville d'Ostuni, également surnommée la ville blanche tant ses façades sont immaculées. Perchée sur son promontoire au milieu des oliviers, nous décidons de flâner un peu dans ses ruelles.
Nous nous arrêtons dans les champs d'oliviers pour admirer certains d'entre eux dont les troncs énormes et tortueux révèlent des arbres centenaires voire millénaires.
Toujours plus loin dans les terres, nous arrivons dans la région des trulli, une nouvelle curiosité de la région des Pouilles. La ville d'Alberobello abrite la plus forte concentration de ces maisons typiques au toit pointu. Elles étaient construites ainsi afin de pouvoir être démontées rapidement et éviter de payer des taxes.

De loin, on a l'impression de débarquer dans un village de lutins!...
Même l'église est construite sur le même modèle.
Toujours à la recherche d'expériences insolites nous avons évidemment décidé de passer la nuit dans un trullo (ci-contre). Bon il faut avouer que nous avions choisi le modèle tout confort!...
Nous
passons la nuit dans une petite ville tout à côté à Monopoli et pour
l'occasion nous dormons cette fois dans un bateau. Du coup, on se la
joue un peu sur notre "yacht"!
Polignano a Mare de nuit.
Notre hôte sur le bateau nous emmène en excursion pour admirer Monopoli et sa côte depuis la mer.
Monopoli depuis la mer.
Le temps s'est un peu gâté mais cela ne nous empêche pas de profiter des plages désertiques et de prendre la pose. (si, si regardez bien, je suis là toute petite à gauche, au pied de cette énorme rocher calcaire!)
Un dernier regard vers la mer et cette drôle de cabane de pêcheur traditionnelle qu'on appelle trabucco, puis nous repartons direction Naples pour un retour en France. Encore une belle découverte que cette région des Pouilles, où nous avons trouvé tout ce que nous étions venus chercher: nature, culture, dépaysement et bien sur... la dolce vita!